Halt à Movin'On
Halt était présent à Movin’On - présenté par Michelin -, la plus grande conférence sur la mobilité durable au monde qui se tenait à Montréal du 13 au 15 juin 2017. Cette expérience a permis à notre équipe de réfléchir sur l’avenir du transport en présence d’acteurs influents. Compte-rendu des trois journées.
On ne pouvait mieux choisir l’emplacement pour ce sommet mondial que dans le magnifique Arsenal, situé dans l’arrondissement du Sud-Ouest de Montréal. Cette ancienne usine à bateau, aujourd’hui galerie d’art contemporain, a su engendrer un sentiment de collégialité et d’échange pour tous les participants et participantes de l’évènement. Une question venait encadrer chaque activité de l’évènement : comment gérer la croissance de la mobilité avec les principes du développement durable à l’échelle mondiale.
D’énormes défis nous attendent collectivement pour transiger vers une mobilité propre. Plus de 70% des émissions de GES provienne du milieu du transport, malgré un besoin toujours croissant à l’échelle mondiale. Les villes et ses infrastructures vont devenir des éléments clés dans cette lutte aux changements climatiques. Nous avons collectivement le devoir d’agir vers une économie sans carbone, pour le bénéfice de la planète et des individus y habitant. L’équipe de Halt recense ici quelques-unes des meilleures conférences de l’évènement.
Conférence de Jean-Dominique Sennard
L’évènement s’est ouvert le 12 juin avec l’allocution de Jean-Dominique Sennard, président du groupe Michelin, qui affirma que Montréal possède l’âme et l’énergie pour être en avance dans le monde de la mobilité durable. Dans cette cité multiculturelle, Montréal réussi à faire foisonner une vision idéaliste, à faire vibrer les entrepreneurs, et à se projeter dans un avenir ouvert et respectueux de l’environnement.
Conférence d’Alexandre Taillefer
Concernant les investissements dans la ville ouverte et accessible de demain, l’associé-principal chez XPND Capital et fondateur du groupe Téo, Alexandre Taillefer, a fait un vibrant plaidoyer sur l’impérativité des investissements dans la mobilité sociale au Québec. Afin d’obtenir et maintenir le statut de Ville intelligentes, tous les acteurs urbains devront prioriser les modes de transport doux, tel que le vélo et la marche avec la même intensité que les véhicules solos ont pu bénéficier durant tant d’années.
En opérant ces modes, une réduction substantielle des coûts d’opération de toutes sortes permettra à nos sociétés d’éviter de s’appauvrir collectivement. La voiture solo, en encourageant un mode de vie sédentaire, fait grimper nos factures en santé, ralentit la productivité des travailleurs et cause des milliers d’accidents sur nos routes.
De surcroît, le transport actif est reconnu comme étant un levier d’ascension social, et permet de revitaliser villes et quartiers. Les transports collectifs, le vélo, la planche à roulette et la marche permettent à ses utilisateurs d’être en meilleur santé et de subir moins de stress, et en conséquent, d’améliorer l’indice de bonheur collectif.
En apportant une attention particulière aux classes vulnérables, tels que les personnes à faible revenus, aux enfants, aux aînés et aux personnes à mobilité réduite, ces modes de transport ont une influence prépondérante quant à leur accès à la culture, à la cohabitation travail-famille, et contribue à la promotion de saines habitudes de vie.
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